Décès d'Alisha : les détails du changement d’attitude des adolescents avant la tragédie
Alors que les enquêtes se poursuivent pour élucider le meurtre de la petite Alisha, des témoignages permettent d’indiquer un changement d’attitude chez les deux adolescents mise en cause.
Alisha est morte. L’adolescente de 14 ans s’est noyée, après avoir été battue et jetée dans la Seine par deux autres adolescents. Actuellement en cours, les enquêtes ont permis d’établir que les deux présumés meurtriers se comportaient bizarrement avant le drame.
D’ENFANT BIENVEILLANT À ASSASSIN PRÉSUMÉ
Selon plusieurs témoignages concordants, le principal suspect aurait changé d’attitude peu avant le drame. Ceci, apprend-on, à cause de la relation qu’il entretien avec l’adolescente qui est également mise en examen pour la même affaire.
À en croire les dires de Christian, l’un des voisins du garçon, quelque chose n’allait pas depuis des mois. Le garçon qu’il a vu grandir et qu’il décrit comme étant "gentil, timide et même peureux" n’aurait pas pu commettre un meurtre.
Et si le bienveillant voisin pense ainsi, c’est parce que l’adolescent ne disait plus bonjour. Il ne répondait même plus à ses salutations matinales. Aussi, pense-t-il, le présumé meurtrier de 15 ans aurait été poussé à commettre l’irréparable par quelqu’un. Mais qui donc ? Peut-être "cette gamine" qui le perturbait.
L’ADLESCENT ÉTAIT-IL SOUS L’INFLUENCE DE SA COPINE ?
Tout comme le voisin du garçon, la mère du concerné pense que son fils a changé d’attitude depuis qu’il a rencontré sa nouvelle copine. Le "gros nounours" qui passait son temps sur son ordinateur n’était plus le même depuis le mois de septembre.
La gamine en question est la copine du garçon et la suspecte N°2. Des sources concordantes indiquent que le couple n’allait pas souvent en cours et faisait des choses vraiment bizarres en dehors de l’école.
Selon Justine, une camarade des présumés meurtriers, ces derniers "fumaient" en dehors de l’école et "aimaient bien être isolées dans leur bulle".
Pour en savoir plus, le procureur chargé de cette affaire, a indiqué que des expertises psychologiques et psychiatriques seront réalisées pendant l’instruction, question de déterminer l’influence ou pas de la jeune fille sur son partenaire.
LA VICTIME PENSAIT QUE LE HARCÈLEMENT ALLAIT S'ARRÊTER
Le film du décès de la petite Alisha laisse tous les observateurs sans voix. Des enfants de sa tranche d'âge lui auraient ôté la vie pour une histoire de jalousie sordide. Avant le drame, elle a vécu dans la peur à cause du harcèlement qu'elle subissait au quotidien de la part de ses bourreaux. L'adolescente de 14 ans espérait que tout cela s'arrête un jour.