Patrick Sébastien a essayé d'aider sa mère malade à mourir au moyen d'un oreiller - Elle le lui a fait promettre et il se sent toujours coupable

Rien n'est plus dur que de perdre quelqu'un à qui on tient. Mais c'est encore pire si vous avez essayé de l'aider à mourir. Patrick Sébastien connaît très bien ce sentiment, après avoir essayé de tuer sa mère avec un oreiller.

Comme beaucoup, Patrick Sébastien a connu des hauts et des bas dans sa vie. Par exemple, il y a plusieurs mois de cela, il souffrait d’un cancer du rein. Fort heureusement, après avoir subi une grosse opération en janvier 2022, il est guéri.

Notons qu'en 2009, l’ancien animateur de télévision a également été atteint d’un cancer de la peau. Néanmoins, il s'est battu jusqu'au bout et s'est rapidement tiré d'affaire, comme il le révèle dans son livre "Dehors, il fait beau".

Nul doute que le chanteur a beaucoup souffert durant ces épreuves. Toutefois, cela n’est rien comparé à ce qu’il a vécu après la disparition de sa mère, celle qu’il a toujours considérée comme “la femme de sa vie”.

L’enfance difficile de Patrick Sébastien, sa vie avec sa mère

Visiblement, Patrick Sébastien n’est pas un homme très avare de confidences. Et à juste titre, car ces derniers mois, le célèbre animateur fait des révélations étonnantes et parfois même choquantes dans chacune de ses interviews.

Ce fut le cas lorsqu'il était l'invité de France Bleu. Pour l'occasion, le chanteur s'est confié sans détours sur son passé, et notamment sur son enfance difficile.

Pour la petite histoire, Patrick Sébastien a vu le jour le 14 novembre 1953, à Brive-la-Gaillarde. À l'époque, sa mère, Andrée Patrick Boutot, avait mauvaise réputation, puisqu'elle n'avait que 17 ans lorsqu'elle lui a donné naissance.

Certaines personnes la qualifiaient même de “dépravée irrécupérable”. Des mots violents que l’interprète de la chanson “Pourvu que ça dure” a confié avec émotions dans son interview. Il est également revenu sur l'accouchement difficile de sa mère à cause d'une religieuse.

“Ma maman m’a raconté que les filles-mères accouchaient à part à la maternité (...) Je sais que ma mère devait accoucher le 13 novembre mais elle est tombée sur quelqu’un de très mauvais qui lui a dit : ‘Tu as fait une faute, donc tu vas la payer’. C’est terrible. C’était une religieuse qui lui a dit : ‘Il faut que tu souffres’”,

a-t-il confié.

Tout comme sa mère, Patrick Sébastien a en effet vécu des moments sombres à cause de cette histoire. Et pour cause, en plus d'être le seul du village à ne pas avoir un père, il a également été maltraité à l'école, notamment par ses professeurs.

Des expériences terribles qu'il n'oubliera probablement jamais, mais qui ont néanmoins réussi à faire de lui ce qu'il est aujourd'hui.

Patrick Sébastien a une carrière bien remplie

Malgré son enfance difficile, Patrick Sébastien n’a jamais abandonné dans sa vie. Au contraire, il a toujours gardé la tête haute et a tout fait pour réussir. Et ce, même s’il a dû traverser un long chemin.

Pour rappel, Patrick Sébastien était encore jeune lorsqu’il a développé une passion pour la comédie. À l’époque, il montait alors des sketchs devant sa famille et ses amis.

Et après avoir raté de peu le concours d'inspecteur de police, il décide de tenter sa chance à Paris, en choisissant d'imiter Bourvil. Et c'est un succès, puisque grâce à son talent d'imitateur, le jeune homme parvient à convaincre le directeur d'un petit cabaret parisien, qui l'engage alors.

Petit à petit, il commence à se faire remarquer, et finit par se produire dans plusieurs cabarets. Et ce, avant d'assurer les premières parties d'Annie, Michel Sardou ou Serge Lama, dans les années 70.

En même temps, Patrick Sébastien fait sa première apparition à la télé dans l’émission “Systèmes 25”, de Guy Lux. S’enchaînent ensuite d’autres apparitions sur TF1, faisant de lui un animateur emblématique du divertissement.

En animant l’émission “Le grand bluff”, il réalise en effet un score d’audience de plus de 17 millions de téléspectateurs en 1992. L’un de ses plus grands succès sur la chaîne, avant de rejoindre France 2.

En parallèle à sa carrière d’animateur, le natif de Brive-la-Gaillarde se lance également dans la musique. Ainsi, depuis les années 80, il a sorti une vingtaine d’albums, dont “Le roi de la fête”, “Pochette surprise” ou encore “ça va être la fête”.

Bourreau de travail, le célèbre artiste est en même temps l’auteur de plusieurs livres tels que “Tu m’appelles en arrivant”, “Le secret des cigales”, “Au bonheur des âmes” et beaucoup d’autres.

Bref, professionnellement parlant, il faut dire que Patrick Sébastien est un homme accompli. De quoi rendre fière sa famille, et en particulier sa mère qui est malheureusement décédée.

Patrick Sébastien a essayé d’aider sa mère à mourir avec un oreiller

Pour information, c’était en 2008 qu'Andrée Boutot, la maman de Patrick Sébastien, a rendu son dernier souffle. Elle est décédée à l’âge de 73, des suites d’une longue maladie.

Une dure épreuve que l’interprète de la chanson “Les Années Bonheur” n’oublie sans doute jamais. D’autant plus que la femme qui l’avait mis au monde avait beaucoup souffert avant de s’en aller.

D’ailleurs, c’est à cause de ses souffrances que l’ancien animateur a tenté un jour, avec désespoir, d’ôter la vie de sa mère, comme il l’a révélé dans les colonnes de Gala.

“Ma mère qui était une femme extrêmement vivante s’est traînée pendant quatre ans, d’hôpitaux en hôpitaux. Elle m’avait toujours dit : 'Ne me laisse pas souffrir'”,

a-t-il confié, avant d’ajouter :

“Je n’en pouvais plus de la voir ainsi, et j’ai voulu l’aider à partir avec un oreiller”.

Bien évidemment, cela a été un vrai calvaire pour le papa de Sébastien Boutot, mais c’était une promesse qu’il lui avait faite avant son décès. Alors, il est passé à l’acte.

À ce sujet, le comédien a confié :

“(...) Elle m'avait fait faire la promesse que si elle souffrait et qu'il n'y avait plus rien à faire je l'aiderais (...) Je la voyais faire des convulsions, elle sautait partout. À 4h du matin, j’ai dit, je vais l’aider. J’ai mis un oreiller sur sa figure. C’est terrible de mettre l'oreiller sur la figure de quelqu’un qui est la personne que vous aimez le plus au monde ! (...)”.

Aujourd’hui, l’acteur se souvient encore de ce moment. D’ailleurs, il éprouve encore un grand regret, bien qu’il n’ait pas réussi à ôter la vie de sa mère.

“(...) Je me demande quel est mon plus grand regret ? (...) si c’est d’avoir fait le geste ou de ne pas l’avoir fait jusqu’au bout, c’est à dire de ne pas avoir tenu ma promesse”,

s’est-il demandé.

Notons que sa mère a perdu la vie quelques heures après son acte.

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