Des petits enfants m'ont donné une note après que leur père les a laissés dans un café - J'ai dit "Oh mon Dieu" à haute voix quand je l'ai lue

Lorsqu'Adriana a remarqué qu'un nouveau client la fixait au café où elle travaillait, elle n'y a pas prêté attention jusqu'à ce qu'il lui laisse un mot. Le message qu'il contenait l'a laissée bouche bée, remettant en question tout ce qu'elle croyait savoir sur elle-même et sur sa vie.

Je n'oublierai jamais le jour où ma vie a basculé. J'essuyais les tables du café lorsqu'une petite fille aux nattes ébouriffées m'a tendu une note froissée. En la dépliant, mon cœur s'est emballé et des frissons m'ont parcouru l'échine.

Tout a commencé il y a quelques semaines, pendant mon service habituel de l'après-midi au Mad Joy Café. Je m'appelle Adriana, j'ai 35 ans et je ne suis probablement pas l'employée de café typique. La vie m'a mis des bâtons dans les roues, et me voilà en train d'économiser pour obtenir un diplôme universitaire. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ?

Mon minuscule appartement d'une chambre, situé dans un quartier peu chic de la ville, n'est pas grand-chose, mais c'est chez moi. Ou du moins, c'est ce que je pensais. C'est drôle comme un moment peut vous faire remettre en question tout ce que vous pensiez savoir.

Il était environ 15 heures lorsque la cloche au-dessus de la porte a sonné et qu'un homme est entré avec deux enfants.

L'homme avait une allure sévère. Il avait des cernes sous les yeux, une barbe hirsute et portait des vêtements qui avaient connu des jours meilleurs.

Les enfants n'étaient pas beaucoup plus en forme. Les cheveux de la petite fille étaient en désordre et la chemise du garçon était couverte de ce qui semblait être le déjeuner d'hier. Ma collègue, Jen, les a fait asseoir à une table près de la fenêtre.

Alors que j'apportais un café au lait bien chaud à la table 12, j'ai senti que quelqu'un m'observait. C'était le même homme qui me fixait comme s'il essayait de résoudre une énigme.

Je l'ai ignoré en pensant qu'il s'agissait peut-être d'un de ces hommes qui donnent la chair de poule.

Mais il s'est passé quelque chose d'étrange. Il a commandé un sandwich au bœuf et un café pour lui, mais rien pour les enfants. Ils sont restés assis là, à le regarder pendant qu'il mangeait.

"Qui amène des enfants dans un café sans leur donner à manger ?", me suis-je dit.

J'avais envie de m'avancer et de lui dire ce que je pensais. Mais je me suis rattrapé. Qui étais-je pour juger ? Peut-être avaient-ils déjà mangé. Peut-être voulaient-ils manger autre chose.

J'ai essayé de me concentrer sur mon travail, mais je sentais que ses yeux me suivaient. Je ne peux pas décrire à quel point c'était inconfortable.

Puis, alors que je débarrassais une table voisine, je l'ai vu tendre un papier plié à la petite fille.

Je l'ai regardé pointer dans ma direction et lui dire : "Donne-lui ça."

Mon cœur a palpité.

Qu'est-ce qui se passe ? J'ai fait semblant de ne rien remarquer et j'ai continué à travailler, mais mes mains tremblaient tandis que j'empilais les assiettes.

Ce qui s'est passé ensuite est encore plus étrange. L'homme s'est levé, a laissé de l'argent sur la table et est parti sans les enfants.

Au début, j'ai pensé qu'il était peut-être sorti fumer ou prendre un appel.

Mais cinq minutes se sont écoulées. Puis dix. Les enfants sont restés assis, silencieux comme des souris, à regarder leurs mains.

C'est à ce moment-là que je n'en pouvais plus. Je me suis approchée de leur table, m'accroupissant à leur hauteur.

"Bonjour", dis-je en essayant de garder ma voix calme. "Quand est-ce que ton père revient ?"

La petite fille a levé ses grands yeux vers moi. Sans un mot, elle m'a tendu le papier plié. En le prenant, j'ai eu une étrange impression de déjà-vu. Mes doigts tremblaient en le dépliant.

"J'ai sursauté en lisant ce qui était écrit dessus."

Ce sont tes enfants. Tu dois t'occuper d'eux.

En dessous de ces mots, une adresse était griffonnée à la hâte.

J'ai regardé la note, puis les enfants, puis à nouveau la note. S'agissait-il d'une blague de mauvais goût ? Mais en regardant leurs petits visages, quelque chose s'est réveillé au fond de moi. Une étrange familiarité que je ne pouvais pas expliquer.

"Je reviens tout de suite", ai-je réussi à dire aux enfants.

J'ai trébuché jusqu'à l'arrière-boutique où mon patron, Mike, était en train de faire de la paperasse.

"Mike, je... il y a une urgence", ai-je dit. "Je dois partir. Tout de suite."

Il a levé les yeux, les sourcils froncés.

"Adriana, qu'est-ce qui ne va pas ? On dirait que tu as vu un fantôme."

J'ai secoué la tête, incapable d'expliquer. Je ne sais pas pourquoi je ne pouvais rien dire. C'était comme si quelqu'un m'avait fermé la bouche.

À ce moment-là, j'ai vraiment cru que Mike ne me laisserait pas partir.

Mais à ma grande surprise, il a acquiescé.

« Vas-y. Occupe-toi de ton problème. On se débrouillera."

"Quoi ?", ai-je pensé. "Est-ce que je rêve ?"

D'habitude, Mike n'était pas aussi compréhensif. Je veux dire qu'il n'était pas un de ces patrons compréhensifs qui n'existent que dans un univers parallèle.

Quoi qu'il en soit, je l'ai rapidement remercié et je suis retournée à la table des enfants.

"Hé", ai-je dis doucement. "Et si on allait faire un petit tour en voiture ?"

Ils ont acquiescé en silence et m'ont suivi jusqu'à ma Corolla en mauvais état.

Tandis que je leur mettais la ceinture, mon esprit s'emballait. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Emmener des enfants bizarres à une adresse inconnue ? Mais quelque chose dans mes tripes me disait que je devais aller jusqu'au bout.

Je me suis rapidement mise au volant et j'ai tapé l'adresse sur mon téléphone. Il m'a indiqué une maison dans un quartier situé à environ 30 minutes de là.

"Très bien", ai-je souri aux enfants. "Allons-y."

Des centaines de questions se sont bousculées dans mon esprit alors que je me dirigeais vers l'adresse.

Qui étaient ces enfants ? Pourquoi ce mot disait-il qu'ils étaient à moi ? Et pourquoi le fait de les regarder me faisait-il mal au cœur d'une manière que je ne pouvais pas expliquer ?

J'étais loin de me douter que la destination inconnue vers laquelle je me dirigeais répondrait à toutes mes questions.

Bientôt, nous arrivâmes à une petite maison sans charme, située dans une rue tranquille. J'ai senti des perles de sueur couler sur mes tempes lorsque j'ai garé ma voiture à cet endroit.

"Attendez ici", ai-je dit aux enfants, mais ils ont détaché leur ceinture et m'ont suivie quand même.

En approchant de la maison, j'ai remarqué que la porte d'entrée était légèrement entrouverte.

"Ohé !", ai-je crié. "Il y a quelqu'un ?"

Silence.

"Ohé ?" J'ai réessayé.

Silence encore.

Prenant une grande inspiration, j'ai poussé la porte. La maison était étrangement silencieuse, mais elle me semblait familière. Des jouets étaient éparpillés sur le sol du salon. Des photos de famille tapissaient les murs. Et puis j'ai vu quelque chose qui a fait bondir mon cœur.

Au milieu des cadres photo se trouvait la photo d'une famille heureuse de quatre personnes. Un mari, une femme et deux enfants. Mais ce qui est fou, c'est que la femme sur la photo, c'est moi.

Moi avec l'homme du café. Moi tenant un bébé, avec une petite fille assise sur mes genoux. La même fille qui m'a tendu la note.

Nous étions tous souriants, heureux.

J'ai senti mes jambes flageoler et j'ai immédiatement attrapé le dossier d'une chaise pour me stabiliser.

"Comment... comment est-ce possible ?", ai-je chuchoté. "Je ne me souviens de rien. Qui sont ces gens ? Pourquoi suis-je sur ces photos ?"

À ce moment-là, on a frappé à la porte, ce qui m'a fait sursauter. Je me suis figée, hésitant entre me cacher et répondre.

Puis, prenant une profonde inspiration, j'ai marché jusqu'à la porte, j'ai tenu la poignée, j'ai fermé les yeux et j'ai ouvert la porte.

Lorsque j'ai ouvert les yeux, une femme âgée se tenait devant moi. Ses yeux se sont écarquillés, puis se sont remplis de larmes.

"Adriana, ma chérie", a-t-elle chuchoté, en tendant la main pour toucher mon visage. "Tu es rentrée à la maison. Tu es enfin rentrée à la maison !"

J'ai reculé, accablée.

"Je ne comprends pas", ai-je balbutié.

La femme nous a fait entrer à l'intérieur comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Les enfants se sont précipités vers elle, lui serrant les jambes.

Désemparée, je l'ai regardée se diriger vers la cuisine, faire chauffer une bouilloire pour le thé, discuter comme si nous faisions cela tous les jours.

Enfin, après ce qui m'a semblé être des heures, elle s'est assise en face de moi, les mains enroulées autour d'une tasse chaude.

"Je m'appelle Margaret", dit-elle doucement. "Je suis ta mère, Adriana."

J'ai secoué la tête.

"C'est impossible. Je n'ai pas... Je n'ai pas de famille."

Les yeux de Margaret se sont remplis de tristesse.

"Il y a deux ans, tu as eu un accident de voiture. Tu as été victime d'une grave amnésie. Quand tu t'es réveillée à l'hôpital, tu ne te souvenais de rien. Ni de ton mari Tyler, ni de tes enfants Katie et Luke, ni même de moi."

Tout en prononçant les noms des enfants, elle fait un geste vers la petite fille et le petit garçon qui sont maintenant assis tranquillement sur le sol, en train de colorier.

"Tu t'es enfui de l'hôpital", poursuit Margaret. "Nous avons cherché partout, mais c'était comme si tu avais disparu. Puis, il y a un mois, Tyler t'a vu travailler dans ce café. Il avait peur que tu t'enfuies à nouveau s'il t'approchait directement. Alors, il a imaginé ce plan..."

Soudain, des fragments de souvenirs ont commencé à faire surface dans mon esprit. Le crissement des pneus. Le craquement du métal. La panique écrasante qui m'avait fait fuir.

"Je... je me souviens de l'accident", ai-je murmuré. "La peur. Et puis... rien. Juste un grand espace vide à la place de mon passé."

Puis, j'ai regardé Katie et Luke. Ils étaient mes enfants. Les pièces manquantes du puzzle de ma vie. Soudain, j'ai compris pourquoi mon petit appartement ne m'avait jamais semblé être ma maison, pourquoi je m'étais toujours sentie incomplète.

Quelques minutes plus tard, la porte d'entrée s'ouvrit et l'homme du café entra. C'était Tyler, mon mari.

Lorsque nos regards se sont croisés, un flot de souvenirs m'a envahi. Notre premier rendez-vous. Le jour de notre mariage. La naissance de nos enfants. Je me souvenais soudain de tout.

Il s'est approché lentement, comme s'il avait peur que je m'enfuie. Mais lorsqu'il m'a entourée de ses bras, je ne l'ai pas repoussé.

Au contraire, je me suis retrouvée à le serrer dans mes bras, respirant son odeur familière. Pour la première fois en deux ans, je me sentais entière.

"Bienvenue à la maison, Adriana", a chuchoté Tyler en frottant doucement ses mains sur mon dos. "Tu es enfin de retour."

J'ai passé les semaines suivantes à reprendre contact avec ma famille et à recoller lentement les morceaux de ma vie oubliée. Tyler, Margaret et les enfants sont restés à mes côtés et m'ont soutenue de toutes les manières possibles.

J'ai encore beaucoup de choses à me rappeler et à reconstruire, mais je suis reconnaissante envers Tyler d'avoir laissé ce mot pour moi ce jour-là et de m'avoir ramenée auprès de mes enfants.

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Cette œuvre est inspirée d'événements et de personnes réels, mais elle a été romancée à des fins créatives. Les noms, les personnages et les détails ont été modifiés pour protéger la vie privée et améliorer le récit. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels est purement fortuite et n'est pas voulue par l'auteur.

L'auteur et l'éditeur ne prétendent pas à l'exactitude des événements ou à la représentation des personnages et ne sont pas responsables de toute interprétation erronée. Cette histoire est fournie "telle quelle", et toutes les opinions exprimées sont celles des personnages et ne reflètent pas les points de vue de l'auteur ou de l'éditeur.