
Cet homme a frappé le visage de la fille dans une rue bondée à Paris. Cette dernière raconte enfin ce qui s'est passé quelques secondes plutôt
Un homme a giflé violemment une fille de 22 ans près d’un bistrot de Paris. Elle a déposé plainte et raconte ce qui s’est passé réellement.
Le mercredi 25 juillet dernier sur un boulevard du 19ème arrondissement de Paris, les clients sont choqués sur la terrasse d’un bistrot. Ils viennent d’assister à une scène de violence gratuite qui s’est produite à quelques mètres à peine des tables.
Selon Le Parisien Marie Laguerre, étudiante de 22 ans, est passée devant le bistrot ce jour-là. Voilà ce qu’elle a raconté le lendemain de l’agression.
«Hier soir, alors que je rentrais chez moi, [...] j'ai croisé un homme. Il s'est permis de m'adresser des bruits/commentaires/sifflements/coup de langue sales, de manière humiliante et provocante à mon passage...
Pas de chance, c'était pas le premier de la journée et j'étais fatiguée. J'ai donc lâché un 'ta gueule' en traçant ma route.
Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire. Ça n'a pas plu à cet homme».
C’est alors que l’homme lui aurait lancé un cendrier, mais sans l’atteindre. Faisant mine de partir, il serait ensuite revenu sur ses pas pour rattraper Marie. Celle-ci ne se laissant pas faire lui aurait tenu tête. Voici comment elle décrit la suite de la scène.
« Il m'a frappé au visage, en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins. J'ai porté plainte».
En effet, elle a reçu une gifle particulièrement violente, ce qui a provoqué l’agitation des clients du bistrot.
Ayant hésité au départ, les proches de Marie Laguerre ainsi que les témoins de la scène ont fini par convaincre la jeune femme d’aller porter plainte. De plus, elle dispose d’une preuve irréfutable: l’enregistrement vidéo que lui a donné le patron du bistrot.
Cette séance montrant la violence de la scène, la jeune étudiante l’a aussi postée sur son compte Facebook.
Elle ajoute quelques phrases pour sensibiliser les internautes et dénoncer les faits. Trois jours après la mise en ligne, la vidéo a reçu plus de 300.000 visites.