
''Des pilules amaigrissantes ont tué ma fille'': une mère fait une révélation poignante
Une mère éplorée témoigne: "Des pilules amaigrissantes ont tué ma fille''.
Télé Star nous parle du documentaire diffusé par 13e Rue et intitulé "Dollars noirs : le trafic de faux médicaments" le mardi 31 juillet à 22h40. On y découvre notamment l'histoire d'Eloise, âgée de 21 ans et décédée le 12 avril 2015 après avoir absorbé ce qui était censé être des pilules minceur mais qui contenait en fait du DNP (dinitrophénol), une substance hautement toxique et illicite.
Sa mère, Fiona Parry, a accepté de répondre aux questions de Télé Star et partage un témoignage qui parle aux mères du monde entier.
Fiona raconte ainsi que sa fille Eloise était étudiante et qu'elle vivant dans un appartement dans la même ville que sa famille à Shrewsbury en Angleterre.
Cela lui permettait de rester en contact avec les siens et de voir régulièremetn sa petite-soeur Becky qui était alors âgée de 17 ans. Les deux soeurs étaien très proches.
"Je n'ai pas su qu'elle avait acheté ces pilules, Becky si, mais elle pensait qu'elles lui avaient été conseillées par le pharmacien. En fait elle les avait achetées sur Internet," raconte la mère dévastée.
Ces pilules contenaient malheureusement du dinitrophénol, un composé chimique interdite et extrêmement toxique. En Amérique, elle est interdite à la consommation depuis 1938.
Le composé a été "testé sur des soldats" car l'armée cherchait une substance "qui augmente leur température corporelle, utile en cas de conflit hivernal prolongé. Ils ont tout arrêté après des résultats effrayants."
Mais certaines personnes sans scrupules n'ont pas hésité à en acheter pour fabriquer des pilules amaigrissantes qu'ils revendent à prix d'or sur Internet, faisant passer le dinitrophénol pour du safran qui a une couleur similaire.
Eloise était mal dans sa peau et elle voulait maigrir afin de se sentir plus séduisante.
Fiona raconte la manière dont l'état de santé de sa fille s'est dégradé de manière alarmante: "Le DNP accélère le métabolisme et met l'organisme en surchauffe. Elle était fatiguée, fiévreuse, ses muscles étaient douloureux, elle avait des palpitations. Des problèmes rénaux l'ont même conduite à l'hôpital. Ces symptômes nous inquiétaient, nous ne comprenions pas"
Et malheureusement, personne ne se doute que ce sont ces pilules qui sont en train de tuer Eloise à petit feu. Un jour, après une crise de boulimie, la jeune étudiante qui se sent coupable décide de prendre 8 pilules en une seule journée alors que les recommandations sont de 1 à 3 par jour.
Très rapidement elle a été prise de vomissements et s'est rendu à l'hôpital. "Là-bas, elle a expliqué ce qu'elle avait pris. Les médecins ont attendu le retour du centre antipoison : il n'y avait pas d'antidote. Il n'y avait rien à faire. Son corps a 'brûlé' de l'intérieur. Ses organes ont lâché les uns après les autres. Elle s'est vue mourir. Elle était terrifiée... J'ai su ça après : quand l'hôpital m'a prévenue de son admission, elle était déjà morte," raconte sa mère.
L'un des administrateurs du site qui ont vendu ces pilules illicites à Eloise a été arrêté pour vente illégale de DNP et homicide involontaire.
Il a été condamné à passer les 7 prochaines années derrière les barreaux mais n'a semblé avoir aucun remords.
Suite au décès d'Eloise, Interpol a émis une alerte mondiale sur les pilules an DNP. "Cela peut arriver à n'importe qui," a déclaré Fiona.