Comment se fera l'arrêt du traitement de Vincent Lambert ?
L’affaire Lambert est en train de repartir dans un affrontement virulent entre les parents du patient et ceux qui veulent arrêter les soins de Vincent. Le déroulement de l’arrêt des soins expliqués
La guerre qui oppose les parents de Vincent Lambert contre la femme de ce dernier n’est pas sur le point de prendre fin.
Depuis le terrible accident de l’ancien infirmier en psychiatrie Vincent Lambert en 2008, les débats sur la fin de vie ont été sans fins. En effet, après le terrible accident de voiture de l’homme, il est devenu paraplégique et s’est retrouvé dans un état végétatif.
Viviane et Pierre Lambert insistent pour maintenir leur fils en vie et luttent pour qu’il soit transférer dans un établissement médical spécialisé. Rachel Lambert, sa femme quant à elle a fait savoir qu’elle voulait “le laisser partir”.
Les nombreux rebondissements au cours des années d'hospitalisation de l’homme n’ont fait que qu’augmenter les tensions entre les membres de la famille.
Après que les soins sur Vincent ont été repris le 20 mai, les parents ont pu souffler un peu. Un mois plus tard, le 28 juin la cour de cassation a fait savoir que les soins donnés au patient peuvent désormais cesser.
Pour procéder à cet arrêt des soins, les médecins vont procéder dans un ordre bien défini. Vincent n’est maintenu en vie que par des appareils pour le nourrir et pour l’hydrater.
Le personnel de l'hôpital devrait retirer donc la sonde en question. Afin d’éviter que le patient ne souffre de douleur, de faim ou de soif, les médecins ont déjà tout prévu.
Un anesthésique va être injecter dans l’organisme de Vincent Lambert. L’effet devrait être très rapide et le patient ne devrait en aucun cas ressentir une quelconque douleur.
Après quelques jours, le sang ne devrait plus être lubrifié car les reins n’opèrent plus comme il faut. Un arrêt cardiaque survient par la suite.
Après que la cour de cassation ait été favorable pour l'arrêt des soins de Vincent Lambert, les parents de ce dernier menacent quiconque qui osera interrompre les traitements de leur fils, de les traduire en justice, ils s'adressent notamment aux médecins et aux ministres concernés.