Le chauffeur de bus est mort, sa femme voulait "sentir son cœur battre une dernière fois"
Philippe Monguillot, le chauffeur de bus qui a été violemment roué de coups le dimanche 5 juillet 2020, est finalement décédé. Une nouvelle qui a ébranlé la famille du quinquagénaire et les internautes, qui ont fait part de leur émotion sur la Toile.
Le décès de Philippe Monguillot a été annoncé le vendredi 10 juillet 2020. La femme du chauffeur de bus agressé à Bayonne, a livré un témoignage poignant au micro de BFMTV, après sa mort brutale. Elle a dû renoncer, car elle savait que son mari ne survivrait pas.
Le chauffeur de 58 ans, qui a été agressé à Bayonne, a été plongé dans un coma artificiel le 5 juillet 2020. Il a finalement succombé le vendredi 10 juillet 2020. Une triste nouvelle qui suscite la colère sur les réseaux sociaux.
PHILIPPE MONGUILLOT EST MORT
Auprès de BFMTV, sa femme Véronique, s’est confiée avec émotion le samedi 11 juillet 2020. Selon elle, le cerveau de son compagnon "était mort à 99%". Elle a préféré le laisser partir, car il "était dans un état végétatif".
En compagnie de leurs trois filles, Véronique Monguillot était présente au chevet du chauffeur de bus bayonnais jusqu’à la dernière seconde. Elles ont passé les derniers instants à ses côtés, en lui parlant.
"Son cœur battait. Je voulais absolument, qu'avant que le protocole pour le laisser partir soit mis en place, sentir son cœur battre encore une dernière fois. Mes filles aussi voulaient sentir son cœur",
a expliqué la veuve éplorée, les larmes aux yeux.
Le mari de Véronique est mort paisiblement dans l’après-midi du vendredi 10 juillet 2020. Sa seule "consolation" est que les personnes qui ont ôté la vie à son mari reçoivent le "châtiment" qu’ils méritent.
LA FEMME DU CHAUFFEUR AGRESSÉ COMPTE SUR L’AIDE DES TRIBUNAUX
Lors d’une entrevue accordée à Europe 1, la femme du chauffeur décédé a exprimé son apaisement, car elle espère que la justice va la soutenir "au maximum".
"C'est la justice qui permettra de me venger avec des peines exemplaires",
a raconté la maman de trois filles.
Elle compte alors sur système judiciaire pour leur rendre justice et tenter de réparer ce préjudice inqualifiable. Cependant, elle est toujours désemparée, ne comprenant pas comment des personnes ont pu frapper son époux à mort, à cause d’un masque et un billet de bus.
LA DOULEUR DES TROIS FILLES DU CHAUFFEUR DE BUS
Deux jours après l'agression du chauffeur de bus de Bayonne, qui est décédé le 10 juillet 2020, ses trois filles ont fait part de leur souffrance. Elles ont le sentiment d'être brisées. Les jeunes filles ont vécu un traumatisme profond.