Un Français ne peut pas voir ses enfants pendant 4 ans : leur femme les a volés
Depuis de nombreuses années, un père de famille a été privé de ses enfants. Désespéré, il tente le tout pour le tout, en faisant une grève de la faim devant la gare de Sendagaya.
Pour un couple, la séparation n’est pas toujours évident à gérer. Surtout lorsqu’il y a des enfants au milieu. La situation est d’autant plus complexe quand un des parents est lésé dans la garde des enfants.
Ce fut notamment le calvaire de Vincent Fichot, un Français expatrié au Japon. Cela dit, il n’a pas baissé les bras. À tel point qu’il a même entamé une grève de la faim, pour espérer attirer l’attention des autorités.
COMMENT A-T-IL ÉTÉ PRIVÉ D’EUX ?
Vincent Fichot s’est établi au Japon depuis 2006. L’ancien trader de 39 ans y a même fondé un foyer. D’ailleurs, il a eu deux enfants avec une Japonaise. Tsubasa, son fils âgé de 6 ans et Kaede, sa fille qui aura 4 ans en septembre 2021.
Toutefois, la situation a viré au cauchemar quand leur mère a quitté le domicile familial avec leurs enfants.
Le père de famille explique notamment que son calvaire a débuté le 10 août 2018, quand il a eu la mauvaise surprise de constater que leur maison était vide à son retour du travail. En effet, il n’y avait plus âme qui vive.
Dire qu’avant qu’il n’aille au travail, son fils voulait qu’il reste à la maison. Il a même dû lui expliquer qu’il devait aller travailler et qu’ils joueraient ensemble le soir quand il rentrera du travail.
Depuis, Vincent Fichot n’a plus revu ses enfants. Le pire, c’est qu’il ne sait même pas où se trouve sa famille.
UNE GRÈVE DE LA FAIM
Autant dire que cet expatrié Français est désespéré de ne plus revoir la chair de sa chair, depuis trois longues années. Pour ce faire, il tente une grève de la faim devant la gare de Sendagaya.
Cette démarche peut sembler drastique, mais qui ne tente rien n’a rien. Il faut dire qu’il a bien choisi son moment, en entamant cette démarche précisément le 10 juillet, puisque les Jeux Olympiques de Tokyo débutera le 23 juillet 2021.
Cet événement attirera non seulement l'attention des médias, mais elle accueillera également des hommes de pouvoir, en son sein. D’ailleurs, Emmanuel Macron a prévu de s’y rendre.
Toujours est-il que sa démarche ne peut laisser indifférent. Le 14 juillet, Ken Suda qui n’est autre que le conseiller municipal de l'arrondissement de Shibuya lui a apporté son soutien. Reste à savoir s'il pourra faire bouger les choses.
IL A DÉJÀ TENTÉ MOULTES PROCÉDURES
S’il en est arrivé à cette extrémité, c’est qu’il n’a pas trop eu le choix, il a déjà tenté moultes procédures judiciaires.
Dans un premier temps, il a fait appel à un avocat pour démonter les accusations de la mère de ses enfants. En effet, cette dernière l’avait accusé de violences conjugales. Par la suite, son ex-compagne s’est rétractée, d’autant qu’il est même allé jusqu’à la Cour suprême.
Dire que la procédure s’est mal passée, c’est de l’euphémisme. D’une part, la justice japonaise n’oblige aucunement le parent ayant la garde à “accorder ne fût-ce qu'un simple droit de visite épisodique à l'autre parent". D’autant que la garde complète d’un parent y est tout à fait légale.
D’autre part, cette procédure l’a contraint à verser une pension alimentaire conséquente à la mère de ses enfants. 560 000 yens, soit 4 300 euros par mois. Le pire, c’est que malgré cette pension, il n’a toujours pas pu revoir ses enfants. S’il s'approche de ses derniers sans le consentement de leur mère, il risque même d'aller en prison.
RETROUVAILLES APRÈS 14 ANS DE SÉPARATION
Il arrive assez fréquemment que des parents soient privés de leurs enfants. Certains ont néanmoins la chance de les retrouver. Ce fut notamment le cas de Patrice Perez, un SDF qui a retrouvé sa fille après 14 ans de séparation ; et ce, grâce à Facebook.
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