Céline, 41 ans: "On a quitté les Landes pour le Portugal, et on ne regrette rien !"
Céline, âgée de 41 ans, s'est installée dans le sud du Portugal avec sa famille l'année dernière. Elle a fait part de sa vie au cours de l'émission Ma Nouvelle Vi en Algarve, diffusée le samedi 23 juin sur TF1, à 13h30.
Voici les questions et réponses que Télé Star nous a donné, vous pouvez retrouver l'article original dans le lien ci-dessus.
Quand avez-vous pris la décision de changer de vie ?
Céline Chauvey : Il y a quatre ans. Mon mari travaillait dans une boulangerie de Capbreton dans les Landes, nous avions trois filles de 4, 7 et 12 ans, une petite routine bien installée... On a eu envie de casser tout ça et surtout de montrer autre chose à nos enfants. On a d'abord pensé au Costa Rica ou à la Thaïlande, et sur les conseils d'amis, on est allés voir le sud du Portugal et on a eu un coup de cœur.
La prospection du local commercial a-t-elle été facile ?
Nous voulions ouvrir notre propre boulangerie, dans un endroit touristique. On s'est focalisés sur Olhao, à l'est de Faro. On a trouvé une maison et un local très bien situé. Sauf qu'à la veille de signer la maison, on a découvert qu'elle était déjà vendue. Et en février 2017, un mois avant le départ de Capbreton, deuxième catastrophe : l'avocate nous révèle que nous avons oublié de solliciter l'accord des 90 copropriétaires de l'immeuble... Et que cela pourrait prendre deux ans pour l'obtenir.
En février 2017, vous vous retrouvez donc sans point de chute...
On avait scolarisé nos filles dans une petite ville à côté d'Olhao, Tavira. Et en la découvrant, on est tombés sous le charme. Il y avait moins de touristes, mais on n'avait pas voulu changer de vie pour gagner plus d'argent. On a trouvé un vieux magasin, adossé au château. On a nettoyé les azulejos, donné un coup de peinture et ouvert notre boulangerie, La Baguette française, fin novembre.
Utilisez-vous les matières premières locales ?
Non car on propose une "baguette française". Au Portugal, ils n'utilisent que de la farine de blé dur. Un moulin français nous livre de la farine de blé tendre. Pareil pour le beurre AOC pour les viennoiseries.
Plus d'un an après votre arrivée, quel bilan tirez-vous ?
Nous sommes très heureux. Les filles parlent portugais et moi aussi, même si elles se fichent de mon accent. C'est une vie tellement moins stressante... Bien sûr, il faut accepter que les démarches administratives prennent du temps, que rien ne soit aussi "carré" qu'en France et que l'hiver soit plus humide qu'on ne l'imagine. Mais je ne reviendrais en France pour rien au monde !