Emmie, 7 ans, est morte dans son lit après que sa mère lui ait donné de la méthadone. Son père n'a pas pu supporter cette horreur
La mère de la petite Emmie (7 ans) décédée après avoir ingéré de la méthadone le 12 avril dernier, a comparu devant la chambre des mises en accusation de Mons ce jeudi.
Le 12 avril dernier, la petite Emmie, âgée de 7 ans, a été retrouvée sans vie dans son lit, au domicile familial situé dans la ville de Chimay, en Belgique.
C'est son père, qui venait réveiller sa fille pour qu'elle se prépare pour aller à l'école, qui a fait cette horrible découverte.
La petite fille était malade, atteinte d'une gastro-entérite, et s'était étouffée dans son vomi pendant la nuit. Cependant, son décès a rapidement été considéré comme étant suspect, et une enquête a été ouverte.
En effet, rien ne pouvait expliquer comment Emmie avait pu mourir étouffée par ses reflux gastriques.
Quelques jours après sa mort, son père, dévasté par le chagrin et ne pouvant supporter la perte de son enfant avec qui il avait une relation fusionnelle, a mis fin à ses jours.
Au mois de juin, des analyses toxicologiques ont été pratiquées. Et les résultats démontrent que la petite Emmie avait ingéré de la méthadone, un médicament utilisé dans le traitement de la dépendance à l'héroïne.
La mère d'Emmie, Brigitte V. a été interrogée et placée sous mandat d'arrêt. Les enquêteurs la soupçonnent d'avoir administré volontairement une substance toxique à sa fille, sans intention de donner la mort.
Cette dernière nie formellement avoir donné des gélules de méthadone à sa fille. Selon Me Brocca, l'avocat de l'accusée, rien ne permet d’affirmer, à ce stade, que la méthadone a été donnée volontairement à l’enfant par sa cliente. Ni Emmie, ni son père, ne sont plus là pour donner une autre version.
Après avoir vu son mandat confirmé par la chambre du conseil de Charleroi, Brigitte V. a fait appel devant la chambre des mises de Mons qui l’a finalement libérée sous conditions. L'enquête suit toujours son cours.