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Trois nouvelles découvertes qui prouvent la violence dont Jonathann Daval est accusé

Iana Legland
23 oct. 2018
15:03

A l’approche du premier anniversaire de la mort d’Alexia Daval, l’enquête sur son meutre fait en effet état de trois nouveaux éléments qui confirmeraient la culpabilité de son mari Jonathann Daval.

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Le site du Journal du Dimanche nous partage les derniers résultats de l’enquête de l’affaire Daval. Selon le synthèse des rapports du Parisien et de L’Est Républicain fait par le JDD, ces 3 éléments seraient susceptibles de compliquer la défense de Jonathann Daval qui nie désormais son implication dans le meurtre de sa femme et accuse son beau-frère.

Voici les trois dernières avancées de l'enquête :

UNE BOMBE AEROSOL QUI AURAIT SERVI POUR METTRE LE FEU AU CORPS

La bombe aérosol retrouvée au domicile de Jonathann Daval est le premier élément de l'enquête qui fragilise l’affirmation de ce dernier de ne pas avoir mis le feu au corps d’Alexia.

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Rappelons que suite à ces dénégations du mis en examen, la thèse de complicités a été évoqué par ses avocats, mais aussi par celui des parents d'Alexia Daval :

"J'ai dit depuis le début de cette affaire que [Jonathann Daval] serait sûrement au générique final du film. Mais je ne sais pas à quelle place", avait ainsi déclaré maître Jean-Marc Florand en juin dernier.

Selon un expert, cette bombe de mousse de polyuréthane expansive aurait bien pu être utilisée pour carboniser le corps de la jeune banquière.

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Autre élément troublant - le capuchon retrouvé sous le bras d'Alexia "s'emboîte parfaitement" avec la bombe aérosol découverte au domicile du couple Daval.

Selon Le Parisien, l'expert juge "possible" cette hypothèse mais relève dans le même temps que sa preuve scientifique ne peut être apportée pour le moment.

LA PRESENCE DU SEUL ADN DE JONATHANN DAVAL SUR LE CORPS D'ALEXIA

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Deuxième élément matériel - la présence du seul ADN de Jonathann Daval sur le corps d’Alexia refute sa version des faits selon laquelle c’était son beau-frère Grégory Gay qui a étranglé sa femme en tentant de la calmer chez les parents d'Alexia.

"La thèse de Jonathann Daval est tellement invraisemblable qu'elle ne sera jamais corroborée par aucun élément matériel. La révélation de cette analyse ADN ne constitue en rien un tournant dans le dossier", avait à ce moment-là réagi Me Gilles Portejoie, l'avocat de Grégory et Stéphanie Gay, la soeur d'Alexia.

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"Elle ne fait, au contraire, que confirmer ce que chacun sait déjà : les accusations du mari de la victime sont non seulement odieuses mais complètement farfelues. C'est pourquoi nous avons décidé de les traiter par le mépris."

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"L'AFFAIRE DANS L'AFFAIRE"

"L'affaire dans l'affaire", a-t-on ainsi désigné le suicide d'un jeune homme à Esmoulins, dont le corps avait été retrouvé début janvier à 800 mètres de l'endroit où avait été découvert celui d'Alexia.

Cette piste a également été verifiée et selon les résultats des analyses ADN, elle n'a aucun lien avec l'affaire Daval. La défense de Jonathann Daval ne pourra donc pas s'en servir pour démontrer la fragilité de l'accusation.

Cependant il y a encore une personne qui croit en l'innocence du jeune informaticien incarcéré depuis janvier 2018. "Ça ne peut pas être lui": l'interview désespérée de Martine Henry, la mère de Jonathann Daval.

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