Une mère de 4 enfants perd sa maison dans un incendie ; ses enfants la conduisent, les yeux bandés, vers une nouvelle maison des mois plus tard - Histoire du jour

Sarah avait élevé ses quatre enfants de manière indépendante après la mort de son mari et avait malheureusement perdu sa maison dans un incendie au moment où elle s'attendait le moins à ce que les choses tournent mal. Après avoir sombré dans la pauvreté et avoir été forcés de vivre dans un refuge pour sans-abri, un beau matin, leur destin prend un autre tournant.

Sarah regardait son reflet dans le miroir de la chambre et une vague de regret l'envahissait lorsqu'elle s'est rendu compte à quel point elle avait changé au cours des six derniers mois. La mort de son mari lui avait causé une douleur et un chagrin insurmontables, et elle s'était laissée aller.

Sarah était une mère célibataire de quatre enfants, et les élever seule n'avait rien d'une tâche facile. Du vivant de Jeff, elle n'avait jamais eu besoin de travailler et pouvait facilement s'occuper des tâches ménagères pendant qu'une nounou s'occupait des enfants.

Mais après la mort de Jeff, tout a changé. Sarah a dû changer. Elle a dû sortir, trouver un emploi, apprendre à gérer les impôts et à jongler entre son rôle de mère et les tâches ménagères. Les revenus du ménage ayant considérablement diminué, Sarah a dû réduire les dépenses inutiles et se passer des services de la nounou...

Malgré les difficultés, Sarah n'a pas perdu espoir. Elle s'est ressaisie pour ses enfants et a décidé de les élever seule. Mais au fil du temps, Sarah a perdu la conviction d'être une bonne mère. Elle n'était plus capable de les choyer ou de leur accorder toute son attention. L'ancienne mère aimante ne leur demandait plus que rarement ce dont ils avaient besoin, car elle était toujours débordée de travail.

En général, Sarah s'en sortait en faisant le strict minimum, à moins que ses enfants ne lui fassent remarquer qu'elle était négligente. Lorsqu'elle était au travail, elle les confiait à ses voisins et, à son retour, elle les nourrissait rapidement et les mettait au lit.

Puis elle s'asseyait seule et se détendait enfin. Ces quelques heures qu'elle avait pour elle seule la nuit lui permettaient de décompresser après une journée mouvementée. Le week-end, elle s'enferme souvent dans la pièce qui servait de bureau pour Jeff, juste pour être seule et travailler en paix lorsque ses enfants sont trop bruyants.

Comme si cela ne suffisait pas, elle sautait souvent des repas le soir et buvait du vin pour oublier ses angoisses et ne pas abandonner.

Depuis le départ de Jeff, la vie de Sarah était devenue tellement frénétique et stressante qu'elle avait à peine le temps de s'occuper d'elle. Malheureusement, elle avait beau essayer d'échapper à son mode de vie chaotique en s'enfermant dans une pièce ou en profitant de ses quelques heures de solitude le soir, mais rien ne pouvait l'aider à trouver la paix.

En se regardant dans le miroir, elle a pu constater que la fatigue l'avait affectée psychologiquement et physiquement. Elle était trop maigre, elle avait des poches sous les yeux et sa peau était terne et flasque. Pour Sarah, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Elle ne pouvait plus continuer ainsi. Elle savait qu'elle devait cesser de s'épuiser avant qu'il ne soit trop tard.

Sarah a donc pris une décision ce soir-là en se regardant dans le miroir.

Elle a regardé son reflet et s'est dit : "Tu vas changer, Sarah ! Tu ne vas plus t'ignorer. Tu as le droit de vivre ta vie comme tu l'entends."

Sarah s'est levée tôt le lendemain matin et a envoyé un courriel à son supérieur pour l'informer qu'elle allait prendre un jour de congé. Elle a préparé les enfants pour l'école et, après les avoir déposés là-bas, elle a décidé d'abandonner son emploi du temps monotone et de se consacrer à elle-même.

Cette journée devait être la meilleure de toutes. Sarah a décidé de prendre un long bain relaxant avec ses sels de bain préférés et de passer plus de temps à chouchouter sa peau. Mais d'abord, elle a décidé de ne pas prendre de petit-déjeuner sur le pouce pour la première fois depuis longtemps.

Sarah détestait le traditionnel café instantané, mais elle n'avait pas le temps de faire autre chose par le passé. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Sarah plaça sa cafetière geyser préférée sur la cuisinière et l'alluma. Un coup de tonnerre a retenti dans le ciel pendant qu'elle attendait son café, et la pluie s'est déversée des nuages assombris.

Sarah se tenait sur le rebord de la fenêtre de la cuisine et fermait les yeux, inhalant l'odeur agréable de la terre humide. Depuis combien de temps n'avait-elle pas profité de la vie ? Combien de temps avait-elle ignoré la beauté des petites choses qui l'entouraient ?

Sarah était toujours sur le rebord de la fenêtre, profitant de sa compagnie, lorsque son téléphone sonna bruyamment dans sa chambre. Elle l'ignora d'abord parce qu'elle voulait rester à l'écart de ses appareils électroniques pendant une journée, mais comme il continuait à sonner, elle décida de le décrocher.

"Oui ?", a-t-elle questionné en répondant au numéro inconnu.

"Bonjour, Sarah ! Comment vas-tu ?"

"Natalie ?", lui a-t-elle demandé. "Oh, mon Dieu ! Je n'arrive pas à y croire ! C'est vraiment toi ?"

"Non, Sarah ! C'est mon fantôme qui t'appelle après toutes ces années !", rigola Nathalie. "Alors, comment la vie te traite-t-elle ?"

"Oh, je vais très bien... je me sens juste seule depuis que Jeff est parti... il me manque."

"Je suis vraiment désolée, Sarah. Je n'ai appris à te connaître que récemment, et je voulais vraiment t'appeler..."

Nathalie était l'amie de Sarah, mais elles s'étaient perdues de vue après que Natalie et son mari eurent déménagé en Europe. Sarah s'est sentie étrangement à l'aise après une conversation sincère avec une amie qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps.

Malheureusement, Sarah s'est tellement laissée emporter par la conversation qu'elle a complètement oublié son café, qui était encore sur le feu. Le temps est devenu rude et de fortes rafales ont soufflé le rideau de la fenêtre vers la cuisinière, qui a pris feu.

Sarah a posé le téléphone lorsqu'elle a senti quelque chose de brûlant et a remarqué que la fumée remplissait sa chambre, ce qui l'a fait tousser. "Nat, je te rappelle tout de suite !" Elle a décroché le téléphone et s'est précipitée hors de sa chambre pour découvrir que sa maison était en feu !

Sarah avait du mal à respirer car la fumée envahissait chaque centimètre carré de la petite maison. D'épaisses flammes avaient envahi chaque coin du salon et de la cuisine, qu'elle a dû ouvrir la fenêtre de sa chambre pour s'enfuir.

En sautant par la fenêtre, Sarah a pris une grande inspiration, haletant comme un chien sauvage. Elle avait peur de mourir étouffée dans la maison en feu. Puis, les mains tremblantes, elle a composé le 911. Mais lorsque les pompiers sont arrivés, il était trop tard.

La maison de Sarah n'est plus qu'un tas de débris calcinés. Que va-t-elle faire maintenant ? Où va-t-elle aller ? Ses voisins l'ont regardée avec pitié et lui ont proposé de l'héberger jusqu'à ce qu'elle trouve un nouvel endroit où vivre. Mais Sarah ne pouvait pas accepter leur faveur.

Même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de l'espoir.

Elle savait que personne ne voulait voir une nuée d'enfants chez soi, surtout dans le contexte actuel de récession et d'économie. Elle est donc restée là, impuissante, à pleurer en regardant tout le monde rentrer chez eux. Sarah et ses enfants avaient été jetés à la rue parce qu'ils n'avaient plus d'endroit où vivre...

Le pire, c'est que Sarah était complètement démunie. Avant de sauter par la fenêtre, elle avait sauvé son téléphone, son portefeuille contenant sa carte de débit et ses petites économies, afin que ses enfants et elle n'aient pas à se coucher le ventre vide. Cependant, elle et ses enfants n'avaient plus d'endroit où s'abriter.

Le cœur lourd, Sarah s'est rendue à pied à l'école de son plus jeune fils pour le récupérer. Une fois tous ses enfants rentrés de l'école, elle leur a fait part de la dure réalité.

"Les enfants...", a-t-elle commencé. "Nous allons devoir déménager dans un endroit très bizarre pendant un certain temps parce que la maison que papa nous a construite..." Elle marqua une pause. "Elle est... elle n'existe plus, les enfants. Nous allons dans un refuge pour sans-abri !"

Sarah a craqué en disant à ses enfants qu'ils allaient devoir vivre dans un refuge pour sans-abri. Malheureusement, sa maison était dépourvue d'assurance, car elle et son mari n'avaient jamais pensé qu'ils en auraient besoin. Sarah ne pouvait pas louer un nouveau logement immédiatement car elle n'avait pas beaucoup d'argent. Elle devait nourrir ses enfants, les envoyer à l'école et se rendre au travail. Pour économiser de l'argent, elle a donc emménagé avec ses enfants dans un refuge pour sans-abri.

Les espaces sombres et lugubres dans lesquels ils devaient résider au refuge contrastaient fortement avec leur magnifique et confortable maison. Au refuge, la sécurité de ses enfants était toujours menacée, ils risquaient de se faire voler des objets et des inconnus devenaient violents et abusifs.

Sarah avait prévu d'économiser autant d'argent que possible pour louer une nouvelle maison et quitter cet endroit nauséabond. Elle n'aimait pas voir ses enfants dormir dans des lits superposés crasseux et faire des compromis sur tout !

Mais les choses se sont avérées plus difficiles que Sarah ne le pensait. Elle travaillait dur jour et nuit, mais même après avoir sacrifié les petits conforts - comme prendre le bus pour se rendre au travail ou acheter un café bon marché pour commencer la journée - elle pouvait à peine faire des économies.

Ses enfants tombaient souvent malades parce qu'ils n'étaient pas bien nourris et ne dormaient pas suffisamment, et Sarah, qui se voyait échouer dans presque tous les domaines de la vie, devenait de plus en plus déprimée. Parfois, ses enfants lui demandaient de retourner dans leur ancienne maison pour voir s'il ne restait pas quelque chose de précieux qui pourrait les aider, mais Sarah ne voulait pas y remettre les pieds.

Cela ne ferait que lui rappeler qu'elle y a tout perdu à cause de sa négligence. "Maman ne doit-elle pas travailler si nous voulons partir d'ici ?", disait-elle à ses enfants en guise d'excuse. "Maman doit donc se concentrer sur son travail !"

Mais Sarah ne savait pas quand leur destin allait changer. Elle avait cessé d'être en contact avec ses voisins après l'incident fatidique, craignant qu'ils n'essaient de la convaincre d'accepter leur aide. Sarah ne le souhaitait pas. Elle était trop embarrassée pour accepter leur aide.

***

Quelques mois plus tard, c'était l'anniversaire de Sarah, qu'elle ne voulait pas fêter. Elle a reçu plusieurs vœux, mais n'a répondu à aucun. Alors que ses enfants rentraient de l'école, elle décida de les emmener manger un bon repas avant de retourner à son travail.

Mais ils ne voulaient pas sortir et avaient une drôle de demande. "D'accord, maman !", dit Rose, la fille aînée de Sarah. "Tu dois mettre le bandeau et venir avec nous maintenant !"

"Quoi ?", demanda Sarah. "Mais pourquoi ? Qu'est-ce que vous préparez ?"

"Oh, allez", son fils cadet, Morales, secoua la tête. "Maman, tu vas nous gâcher la surprise ! Chut... on t'emmène dans un endroit spécial !"

" Écoutez, les gars ", dit Sarah. "Maman doit retourner travailler. N'oubliez pas que nous devons déménager d'ici et..."

"Maman, s'il te plaît !" Rose fronça les sourcils. "Ce ne sera pas long ! Promis !"

Lorsque les enfants de Sarah commencèrent à insister, elle n'eut d'autre choix que de céder. Ils lui ont bandé les yeux et lui ont tenu les mains, la guidant en dehors de la maison.

"Maman, on ne triche pas !", dit Rose en regardant Sarah à travers le bandeau. "Tu ne peux pas l'enlever tant que je ne te l'ai pas dit !"

"D'ACCORD, D'ACCORD !", Sarah s'est mise à rire et a commencé à porter le bandeau correctement. "J'espère que ce ne sera pas long !"

Sarah n'avait aucune idée de ce que ses enfants avaient prévu pour elle. Elle savait qu'ils se dirigeaient vers un endroit éloigné du centre d'accueil des sans-abri, puisqu'ils avaient pris le bus à un moment donné. Puis elle est descendue du bus et a dû marcher beaucoup avant qu'ils n'arrivent enfin là où ils étaient censés aller.

" NOUS SOMMES ARRIVÉS ! ", chantaient les enfants. "Maman ! Enlève le bandeau !"

Sarah a ri nerveusement. "D'accord !"

Lorsqu'elle a enlevé le bandeau, Sarah est tombée en état de choc.

"Nom de Dieu !", s'est-elle exclamée. "Ce doit être un rêve !

La bonté existe encore dans le monde cruel d'aujourd'hui.

Sarah n'arrivait pas à croire que ses enfants l'avaient amenée à l'endroit même où sa maison avait été ravagée par les flammes il y a quelques mois. Mais aujourd'hui, au lieu des restes calcinés, c'est une nouvelle et belle maison qui se dresse devant eux.

Pendant un instant, Sarah a eu l'impression que son esprit lui jouait des tours. Elle s'est même pincée pour vérifier si tout cela était bien réel, et c'était bien le cas !

"Comment...où...qu'est-ce qui s'est passé ici ?", s'interrogea-t-elle à voix haute.

À ce moment-là, Sarah a vu ses voisins sortir de chez eux et se précipiter vers elle et ses enfants. Ils tenaient des ballons et des boules de Noël, quelqu'un avait déployé une banderole indiquant son anniversaire, et ils lui chantaient tous "Joyeux anniversaire".

Lorsqu'elle a tout compris, Sarah a fondu en larmes. Ses voisins avaient essayé de sauver tout ce qu'ils pouvaient de sa maison incendiée et avaient l'intention de le lui rendre. Ils savaient qu'il serait difficile pour Sarah d'élever seule quatre enfants, et ils ont donc décidé de participer à la construction d'une nouvelle maison.

Ils se sont inspirés de la conception de l'ancienne maison de Sarah et ont essayé de la moderniser tout en installant des dispositifs de sécurité afin que la nouvelle maison soit plus sûre pour la petite famille. Lorsque la maison a été achevée, ils n'ont pas pu la contacter car elle ne répondait pas à leurs appels.

Ils ont donc décidé de la surprendre en impliquant ses enfants dans l'organisation de sa fête d'anniversaire !

"Oh mon Dieu..." Sarah sanglotait. "Comment... Comment suis-je censée vous remercier ? Je vous rembourserai. Je vous l'assure !"

"Ne soyez pas ridicule, Sarah", lui a dit sa voisine. "Vous nous avez toujours aidés lorsque nous avions eu besoin de vous. S'il vous plaît, ne nous mettez pas dans l'embarras en disant que nous attendons de vous que vous nous remboursiez. Bienvenue chez vous ! J'espère que vous et vos enfants ne vivrez que des expériences merveilleuses à partir de maintenant."

Sarah était émue aux larmes. Elle a remercié chacun de ses voisins pour ce qu'ils avaient fait, alors qu'elle s'était contentée de prendre ses distances, de les oublier et de passer à autre chose.

Quelques jours plus tard, Sarah a emménagé dans la maison avec ses enfants, et tout le quartier est devenu comme une grande famille aimante qui partageait ses joies et ses peines. Sarah n'a jamais eu de problèmes pour jongler entre les tâches ménagères et l'éducation des enfants, car ses voisins étaient toujours heureux de l'aider.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de l'espoir. Sarah et ses enfants ont dû vivre dans la rue après avoir perdu leur maison, mais ils ont reçu de l'aide et leur vie a changé.
• La bonté existe toujours dans le monde cruel d'aujourd'hui, et les bonnes personnes tendent une main secourable à ceux qui sont dans le besoin. Les voisins de Sarah ont fait des pieds et des mains pour l'aider, elle et ses enfants, parce qu'ils croyaient en la bonté et qu'ils voulaient faire quelque chose de bien.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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