Le gardien d'un parc d'attractions obtient une augmentation en payant un abonnement annuel à trois orphelins - Histoire du jour

Parfois, nous considérons le pouvoir de faire le bien comme acquis et nous pouvons même nous lasser de faire le bien. Peter a appris le pouvoir de faire le bien après avoir aidé trois pauvres orphelins. Ce qui allait suivre allait non seulement changer sa vie, mais aussi sa vision des choses.

Peter n'avait jamais imaginé que 62 ans de vie le mèneraient là. Il avait toujours espéré qu'à ce stade de sa vie, il occuperait un poste élevé dans les forces de police et aurait une famille nombreuse remplie de petits-enfants.

Mais ce n'est pas ce qui s'est passé. Peter était un petit agent de sécurité au parc d'attractions local. Il n'avait pas d'enfants mais ironiquement, son travail lui permettait de veiller sur les enfants des autres et d'oser rêver et imaginer ce qui aurait pu être une vie de famille.

Et même si Peter était déçu de la façon dont les choses avaient tourné, il ne s'est jamais laissé abattre. Il se sentait seul, mais il était satisfait de l'endroit où il se trouvait et de la vie qu'il avait. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était la sienne, et il la vivait, l'aimait et l'embrassait.

Un jour, alors qu'il rentrait au travail après sa pause déjeuner, il a remarqué trois enfants qui jouaient avec des bouteilles et des canettes cassées dans la rue. Inquiet pour leur sécurité, Peter s'est approché.

"Nos parents sont partis, monsieur. Nous sommes orphelins"

"Bonjour. Je m'appelle Peter", a dit Peter.

"Bonjour, Peter. Je m'appelle Sally, voici mon frère, Tom, et ma sœur, Jane", a dit Sally.

"Eh bien, c'est un plaisir de vous rencontrer les enfants. Qu'est-ce que vous faites là ?" a demandé Peter en montrant les bouteilles et les canettes.

"Oh, rien. Nous jouons juste", a dit Sally.

"Oh, d'accord. Ça a l'air un peu dangereux, quand même. Vous pourriez vous blesser, surtout avec ces bouteilles", a fait remarquer Peter.

"C'est tout ce que nous avons trouvé dans les poubelles. Grand-mère n'a pas les moyens de nous acheter des jouets. Elle dit que notre imagination est le meilleur jouet que nous puissions avoir", a dit Jane.

"Eh bien, je ne peux pas dire le contraire. Et que disent vos parents ?", demanda Peter.

"Nos parents sont partis, monsieur. Nous sommes orphelins", a dit Tom avec tristesse.

"Oh, je suis vraiment désolé", a répondu Peter.

Peter a été ému par la situation des enfants. Il a pris sur lui de faire quelque chose pour y remédier. Le lendemain, il a donc acheté trois abonnements annuels à des parcs d'attractions pour les enfants.

Un billet coûtait environ 450 dollars chacun, et compte tenu du peu d'argent que Peter gagnait, cela représentait une grande partie de son salaire. De plus, Peter a dû puiser dans ses économies pour payer les abonnements. Mais pour Peter, tout cela en valait la peine une fois qu'il aurait vu la joie sur le visage des enfants.

Plus tard dans la journée, Peter a donné aux enfants leurs laissez-passer et il va sans dire qu'ils étaient fous de joie. Ils ont remercié Peter et lui ont été extrêmement reconnaissants.

Au cours des deux mois qui ont suivi, les enfants sont souvent venus au parc, et Peter était très heureux de savoir qu'ils n'avaient plus à jouer avec les ordures dans la rue. Il était heureux de savoir qu'ils pouvaient s'amuser librement et en toute sécurité et qu'ils avaient l'espoir d'une enfance heureuse, quelles que soient les circonstances malheureuses dans lesquelles ils se trouvaient.

"Cela dit, je crains qu'un groupe d'enfants issus de la rue ne soit entré dans le parc sous votre surveillance"

Un jour, Randel, le patron de Peter, a vu les enfants jouer dans le parc d'attractions, ce qui ne lui a pas plu. Les enfants n'étaient pas aussi classes que leurs clients habituels, et Randel les a perçus comme des enfants de la rue qui avaient d'une manière ou d'une autre échappé à la vigilance de la sécurité.

Inquiet de l'incompétence de ses agents, Randel a appelé Peter dans son bureau.

"Peter, vous êtes avec nous depuis un certain temps maintenant, et j'ai toujours pu compter sur vous pour faire régner l'ordre ici au parc", a déclaré Randel.

"Oui, monsieur", a répondu Peter nerveusement.

"Cela dit, je crains qu'un groupe d'enfants issus de la rue ne soit entré dans le parc sous votre surveillance", a déclaré Randel.

"Des enfants de la rue, monsieur ?", demanda Peter, perplexe.

"Oui, des enfants de la rue. Ils sont trois. Ils ont environ dix ans. Je ne sais même pas s'ils paient pour les manèges", a déclaré Randel.

Peter s'est alors rendu compte qu'il parlait de Sally, Tom et Jane.

"Peter, si vous ne pouvez pas faire votre travail correctement, je crains de n'avoir d'autre choix que de prendre quelqu'un qui puisse le faire. Vous comprenez ?!", a poursuivi Randel.

"Désolé, monsieur, si je peux me permettre. Je crois qu'il y a un petit malentendu. Ce ne sont pas des enfants de la rue. Mais ce sont des orphelins. Je leur ai acheté un abonnement annuel à chacun, entièrement payées de ma poche. J'essayais juste d'aider ; ces enfants ont eu la vie dure, vous savez ! Quand je les ai vus jouer avec des déchets, j'ai décidé de les aider comme je le pourrais", expliqua Peter.

"Tu as dit orphelins ?", demanda Randel.

"Oui, monsieur", a répondu Peter.

"C'est une chose admirable que vous avez fait pour ces enfants, Peter", a dit Randel en commençant à pleurer, à la surprise de Peter.

"Excusez-moi pour cette larmichette. C'est juste que... Peter, nous n'avions pas grand-chose quand j'étais enfant. J'ai grandi pas très loin d'ici, et j'ai toujours regardé les autres enfants profiter des manèges, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en faire moi-même. Mes parents ne pouvaient tout simplement pas se le permettre. Si seulement quelqu'un avait été aussi gentil avec moi", expliqua Randel.

"Merci pour vos paroles, monsieur. Et je suis désolé de l'apprendre. Mais, il semble que vous vous êtes bien débrouillé", a dit Peter.

"Oui, aussi vrai que cela puisse être, il semble que j'ai aussi oublié d'où je venais en cours de route. Écoutez, Peter, je sais que n'avez pas pu vous offrir ces abonnements avec ce que nous vous payons. Alors, laissez-moi faire ma part aussi", a dit Randel.

"Comment, monsieur ?", demanda Peter.

"Je vais vous offrir une augmentation. Ainsi, si vous souhaitez aider d'autres enfants, vous n'aurez pas à galérer autant. Qu'en pensez-vous ?", a dit Randel.

"Cela me convuent, monsieur ! Merci !", a dit Peter avec enthousiasme.

À partir de ce jour, le salaire de Peter fut doublé et il prit régulièrement des nouvelles de Sally, Tom et Jane, les aidant du mieux qu'il pouvait. Parfois, il se joignait même à eux pour s'amuser.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Faites le bien, et vous serez récompensé. Même si Peter n'a pas aidé les enfants pour être récompensés, son acte de gentillesse n'est pas passé inaperçu et a fini par lui faire du bien.
• Ne jugez pas un livre à sa couverture. Randel avait injustement jugé les enfants avec lesquels il avait plus de points communs qu'il ne le pensait. Cela lui a rappelé ses propres débuts modestes.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

Lire aussi : Le concierge d'un parc trouve une petite fille abandonnée dans une allée, des années plus tard, toute la ville se met à le rechercher - Histoire du jour