
Acte X : certains leaders enlèvent leurs gilets à cause de la réaction brutale des internautes
Ces derniers temps, la violence avait véritablement éclaté face au mouvement des gilets jaunes. En représailles des attaques face au mouvement des gilets jaunes sur les réseaux sociaux, certains leaders ont jeté l’éponge.
Les leaders du mouvement Gilets jaunes sont frustrés et les manifestants sont désabusés. Aujourd’hui, ils décident de claquer la porte au mouvement même s’ils sont la raison de son essor.
D’ailleurs, un des leaders, Fabrice Schlegel, un promoteur immobilier avait ironisé à ce sujet
"Heureusement qu'on n'est pas en 1793, parce que je serais passé à l'échafaud".
Ce gilet jaune quadragénaire étant à l’origine du mouvement à Dole dans le Jura et il gérait, depuis le 2 novembre, le groupe sur Facebook avec ses 33 000 membres afin d’organiser les barrages.
LES VALEURS DU MOUVEMENT OUBLIÉES
Notons que ce père de trois enfants a décidé de ranger son gilet jaune le 22 décembre. La raison est la lassitude face aux nombreuses dérives du rassemblement.
"Je me suis trompé sur la tournure du mouvement, sur les valeurs que je voulais apporter: respect, solidarité, tolérance... Aujourd'hui, nous sommes plutôt dans la haine, l'irrespect et la division",
avait-il partagé sur Facebook. Bien entendu, cette annonce avait eu de nombreuses réactions venant des internautes lui reprochant, en même temps, d’avoir des ambitions politiques.
En outre, Fabrique Schlegel avait affirmé
"J'ai reçu des lettres anonymes, des menaces de mort".
"On n'a jamais réussi à se structurer, c'était impossible. On a parlé politique pendant un mois et demi autour des ronds-points, mais le mot en lui-même était tabou",
"Dès qu'il y avait une réunion pour fédérer le département, il y avait des reproches sur le manque de légitimité"
tels sont les mots des leaders et ils sont nombreux à vouloir ranger leurs gilets jaunes face à toute cette vague de menaces ainsi que la brutalité nouvelle de ce mouvement qui se voulait être pacifique tout en s’interposant à toute forme de représentativité.
En parlant de violence, si les gilets jaunes sont devenus violents, ils en sont également la victime. On parle notamment de scènes comme celle vécue par la femme d’Olivier.
Cet homme est tombé dans le coma après avoir subi un tir de flashball à la tête.