10 problèmes qui peuvent être résolus avec de la vitamine E
L'organisme est assez complexe et il agit de manière très intelligente en nous envoyant des signaux d'alarme à chaque fois que votre corps a besoin de nutriments.
Une grande partie de ce qui arrive à votre corps est du à un problème de santé ou au déficit d'une vitamine qui assure la protection et la stabilité du corps. Selon une publication de El Milagroso, il existe de nombreux problèmes corporels qui peuvent être résolus avec la consommation de vitamine E.
Certains des symptômes qui traduisent le manque de vitamine E peuvent être une mauvaise haleine ou même des pellicules sur votre cuir chevelu.
Ces deux choses pourraient être synonyme de la carence de cette vitamine dans votre corps et vous devriez prendre des mesures pour éviter que le problème s'aggrave.
Cependant, il existe de nombreux autres symptômes que peut envoyer votre corps en raison du manque de vitamine E.
Problèmes menstruels. La prise de vitamine E a donné des résultats positifs, mais limités dans le traitement des troubles associés aux menstruations. Des doses de 200 UI ou 500 UI par jour pendant 5 jours, en commençant 2 jours avant les menstruations, ont réduit la durée et l’intensité des douleurs menstruelles d’un groupe d’adolescentes. Des doses de 400 UI par jour, administrées selon les modalités précédentes, ont aussi atténué les symptômes de femmes souffrant de migraines menstruelles. La vitamine E pourrait également soulager les symptômes du syndrome prémenstruel.
Renforcement du système immunitaire des personnes âgées. À partir de 70 ans, le vieillissement s’accompagne d’un affaiblissement notable du système immunitaire. Il se caractérise notamment par une moins grande efficacité des cellules immunitaires qui protègent l’organisme contre les cancers et les infections. Des chercheurs ont associé ce déclin de la fonction immunitaire à un déficit en certains nutriments, en particulier la vitamine E. Plusieurs essais cliniques viennent appuyer ces observations en montrant qu’à partir de 100 mg par jour, les suppléments de vitamine E peuvent améliorer la réponse immunitaire des personnes âgées.
Prévention des maladies cardiovasculaires. Une abondante littérature scientifique apporte la démonstration qu’in vitro et chez l’animal, la vitamine E peut limiter le phénomène d’athérosclérose1. Chez l’humain, des études de population ont également pu établir un lien entre l’apport alimentaire de vitamine E et la réduction du risque de maladies cardiovasculaires108-110. Malgré cela, les essais cliniques, certains de grande envergure, ne parviennent pas à montrer de façon convaincante qu’une supplémentation en vitamine E diminue ce risque. Certains chercheurs vont même jusqu’à suggérer que des doses supérieures à 400 UI par jour pourraient augmenter le risque
Prévention du cancer. La possibilité que la vitamine E puisse être utilisée pour prévenir les cancers a fait l’objet de plusieurs études cliniques à grande échelle. Malheureusement, les résultats dans leur ensemble sont plutôt décevants et la communauté scientifique convient généralement que les suppléments de vitamine E ne sont pas un moyen efficace de réduire les risques de cancer, en particulier en ce qui concerne le cancer colorectal et le cancer du poumon. Dans le cas du cancer de la prostate, la vitamine E n’a donné des résultats positifs que pour les fumeurs chez qui elle semble diminuer le risque.
Par ailleurs, selon un essai préliminaire, une haute dose de vitamine E (600 mg/900 UI par jour), prise durant les traitements de chimiothérapie (ciplastine) et durant les 3 mois suivants, a considérablement réduit la neuropathie périphérique, un effet indésirable de la chimiothérapie.
Devant ces résultats, les chercheurs se demandent s’il ne faudrait pas revoir les dosages, les populations ciblées et la durée de la supplémentation afin de mieux détecter les effets bénéfiques possibles de la vitamine E. Plusieurs pensent par ailleurs qu’il serait temps de s’intéresser de plus près aux tocotrienols, des composés moins connus de la vitamine E, mais qui auraient une activité antioxydante beaucoup plus élevée que celles des tocophérols.
Maladie d'Alzheimer et prévention du déclin cognitif. Les données épidémiologiques sont contradictoires quant à l’effet préventif de la vitamine E sur la maladie d’Alzheimer. Le constat est le même du point de vue des essais cliniques. Cependant, toute recherche n’est pas abandonnée et l’explication de ces contradictions est peut-être à chercher du côté du type de vitamine E utilisée.
Maladie de Parkinson. Des études épidémiologiques de grande envergure ont permis de constater une corrélation entre une alimentation riche en vitamine E et une réduction du risque de maladie de Parkinson. En revanche, cette relation n’a pas été retrouvée avec les suppléments de vitamine E. De plus, une étude menée auprès de 800 volontaires souffrant d’un stade précoce de la maladie a montré que la prise de 2 000 UI de vitamine E par jour pendant 8 ans n’avait pas d’effet sur l’évolution de la maladie.
Dégénérescence maculaire. Au cours d’une étude publiée en 2001, 3 640 sujets âgés de 55 ans à 80 ans ont été suivis durant 6 ans. Chez ceux atteints d’une forme modérée ou avancée de dégénérescence maculaire (catégorie 3 et 4), la prise d’un cocktail fournissant 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E, 15 mg de bêta-carotène et 80 mg d’oxyde de zinc a réduit d’environ 25 % la progression de la maladie par rapport au placebo. Cet essai ne permet cependant pas de conclure à l’efficacité spécifique de la vitamine E. D’autant plus que l’ensemble des résultats de plusieurs essais cliniques pointe vers une absence d’effet de la vitamine E en ce qui concerne la prévention de ce trouble oculaire.
Prévention de la cataracte. Les résultats de plusieurs études épidémiologiques laissent penser que la vitamine E peut avoir un effet protecteur contre la formation de la cataracte. Cependant, au cours de plusieurs essais portant sur des milliers de sujets, la prise prolongée de vitamine E, seule ou associée à d’autres antioxydants, n'a eu aucun effet sur l’incidence ou la progression de cette maladie. Seule une étude auprès de 297 sujets indique que la prise d’un supplément contenant plusieurs antioxydants, dont 600 UI de vitamine E, durant 2 à 4 ans, a réduit légèrement la progression de la cataracte.
Prévention du diabète. La vitamine E ne semble pas avoir d’effet sur le risque de développer le diabète aussi bien chez les femmes de 45 ans en bonne santé ou chez celles à risque élevé de troubles cardiovasculaires, que chez les fumeurs âgés de 50 ans à 69 ans. De plus, la prise de suppléments par les diabétiques n’améliorerait pas le contrôle de leur glycémie, sauf peut-être chez ceux ayant un déficit en vitamine E.
En ce qui concerne les complications du diabète, la vitamine E pourrait avoir un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires d’un groupe particulier de diabétiques de type 2 (voir « Prévention des maladies cardiovasculaires » plus haut), mais elle serait inefficace dans tous les autres cas.
Arthrite. À l’heure actuelle, les essais cliniques ne permettent pas de conclure que la prise de vitamine E est efficace pour réduire les symptômes de l’arthrite rhumatoïde et de l’arthrose. Une vaste étude menée auprès de 39 000 femmes âgées de 45 ans et plus a même démontré que la prise d’un supplément de 600 UI de vitamine E tous les 2 jours durant 10 ans n’avait eu aucun effet.