Enquête sur François Rugy, un placard à 17 000 € découvert
Le secrétariat général du gouvernement a rendu publique, mardi 23 juillet 2019, un rapport de soixante-six pages sur le cas François de Rugy.
Dans son ensemble, le rapport d'enquête valide les travaux effectués dans le logement de fonction de l'ex-ministre de la transition écologique.
Ce qui choque, c'est de voir la photo du "dressing" à 17 000 euros : de simples placards disposés dans un couloir mal éclairé.
Le secrétariat général du gouvernement a été saisi d'une enquête administrative relative aux travaux effectués dans le logement de fonction mis à disposition de François de Rugy. Les résultats de l'investigation ont été rendus publique le mardi 23 juillet 2019.
Après les révélations de Mediapart, François de Rugy veut sa revanche
— Le Parisien (@le_Parisien) July 22, 2019
➡️ «Je ne lâcherai rien. Je suis combatif et déterminé» > https://t.co/y5eDoqu8Sn pic.twitter.com/M9SByHjfbR
"L’enquête avait pour but de vérifier le respect des règles en vigueur, notamment en matière de commande publique, et du principe d’exemplarité qui s’impose à tous les ministres."
L'enquête a été menée par Virginie Aubard, contrôleuse générale des Armées, assistée par un membre de son staff, ainsi que deux agents de la direction des services administratifs et financiers de Matignon.
Le rapport indique que le logement de fonction de François de Rugy, ex-ministre de l’Écologie, qui a démissionné le 16 juillet 2019, après les articles de Mediapart, était d'une surface de 155 m2.
Les 63 000 euros dépensés pour le logement de fonction de François de Rugy étaient justifiés, estime Matignon dans son enquête https://t.co/kNL6v9CAjC pic.twitter.com/Tq7NIZGMhu
— Le Parisien (@le_Parisien) July 23, 2019
Le logement proprement dit se trouve dans le VIIe arrondissement de Paris, à l'Hôtel Roquelaire. Il y résidait avec sa femme et y recevait régulièrement ses trois enfants.
Le rapport indique qu'au vu de la liste des travaux qui ont été effectués dans l'appartement, aucune rénovation ni rafraîchissement n'a été fait depuis dix ans, ce qui explique "un relatif état d'usure dans certaines pièces" Que les règles qui régissent la commande publique ont été "globalement" respecté dans son ensemble.
Voici à quoi ressemble le fameux dressing de François de Rugy https://t.co/R3VYN1rFTb pic.twitter.com/huC9GYBI0v
— L'Obs (@lobs) July 23, 2019
Les dépenses d'équipement et d'ameublement ont été faites pour un montant de 10 000 euros.
Ce qui choque ? C'est la photo du "dressing" à 17 000 euros… Dix-sept mille euros pour cela ?…
Un placard mural disposé dans un couloir qui n'est même pas éclairé convenablement,
"Le coût de ces armoires est lié à la qualité des matériaux utilisés et à celle de l’agencement, réalisé sur-mesure. Force est de constater que la commande a été passée avec une relative urgence et que le devis n’a pas été ajusté en envisageant par exemple un degré de finition moindre",
concède tout de même Virginie Aubard, dans son rapport.
Placard sur mesure à 17 000 euros, tabourets Ikea... Trois choses à retenir de l'enquête du gouvernement sur le logement de François de Rugyhttps://t.co/W63DTXCp2T pic.twitter.com/Oj4H5QOSSl
— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2019
Notons que l'ancien président de l'Assemblée nationale attend aussi les résultats d'une autre enquête, cette fois-ci, diligentée par les députés, concernant ses dîners fastueux.
Mardi 16 juillet 2019, François de Rugy quitte le gouvernement.
La démission de François de Rugy, nouveau départ fracassant sous Macron https://t.co/Y6FCQaatZf
— Le Monde (@lemondefr) July 16, 2019
Selon Mediapart, cette démission tombe pile au moment où une nouvelle affaire allait être déballée sur la place publique. Amomama vous raconte les débuts de l'affaire.